J’ai reçu de René un compte rendu de navigation qui met une fois de plus la sécurité en avant. Merci René pour ce partage. L’entrainement est primordial explique René, mais aussi le contrôle avant de démarrer comme le font les pilotes d’avion. Cet exemple est d’autant plus intéressant qu’il se termine bien 🙂
Ce Jeudi 3 Septembre, la météo est séduisante : vent SW 22 à 30 nds, pas de pluie. Nous décidons avec Francis de se faire une belle t’chote marée; tant qu’à faire j’invite Georges , et deux cyclo-touristes que j’avais hébergés la veille ( Arizona, Amérique du Sud jusqu’à Ushuaia….)
Départ sans pb, 1 ris dans la GV, Genoa aux 2/3, la toile du temps….
Nous décidons d’aller chatouiller la passe, qui, il faut le dire, était un peu….agitée.
D’emblée la barre me semble dure mais je le mets sur le compte de quelques rafales musclées, et nous chatouillons ! Beaux creux et de jolies douches de déferlantes vicieuses, mais tout va bien jusqu’à la première bouée d’atterrissage…
La barre si dure brutalement rend l’âme,et nous nous retrouvons vite fait en mode « Critique » . Vite nous revient l’expérience de navigation sans safran, mais sur des montagnes russes !
Appel sur le 77 à la base Nord. Réponse immédiate : « on arrive ! »
Et là, un grand merci à William, Sam, et Seb, qui, malgré une rupture d’aussière,ont géré le remorquage avec compétence et sang-froid. Bravo pour leur dévouement !
Leçons à tirer:
1/ réviser régulièrement la nav sans safran
2/ la cape active reste une solution intéressante
3/ toujours être prêt à mouiller, car nous étions poussés rapidement vers la côte
4/ Espérer que rapidement les bateaux de sécurité soient remplacés : c’est vital car un bon équipage ( et c’était vraiment le cas) ne peut être efficace qu’avec du bon matériel et de bonnes aussières !!!
5/ toujours prévoir le pire!